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À propos de nous

Marco Poulin

Je suis un enseignant de 31 ans de la région

Beauce-Appalaches ayant récemment terminé

mon stage 4 au sein d’une classe de 2e année du 1er

cycle. Rapidement, j’ai remarqué que mes élèves

n’avaient pratiquement jamais écrit d’histoires.

Ils n’arrivaient donc pas à structurer leurs idées, s’ils

étaient en mesure d’en avoir. Au départ, l’écriture

n’était pas attirant et encore moins facile pour eux.

Devant de telles conditions, je me suis mis à la tâche

afin d’intégrer la pratique de l’écriture comme pivot central dans mon enseignement. Étant un homme considérablement dynamique, j’ai développé plusieurs méthodes afin de rendre l’écriture accessible, agréable et amusante. C’est donc dans cet ordre d’idées que j’ai appliqué les fondements de l’enseignement explicite à ma manière afin que mes élèves développent leur créativité et qu’ils se rendent compte que l’écriture n’est pas que du « pousse-crayon ».

 

Judy Roy

Je suis une enseignante de 24 ans de la région Beauce-Appalaches

qui a récemment terminé son quatrième stage en enseignement

dans une classe de maternelle. Dès le début du stage, j’ai

observé attentivement mes élèves. Toutefois, je n’avais pas

remarqué de difficulté qui ressortait dans l’ensemble du groupe.

À travers diverses activités, je me suis aperçue qu’il y en avait

une en particulier que mes élèves adoraient tous. Il s’agissait de la

lecture. J’ai donc décidé de faire une histoire collective avec eux.

Pour réaliser un tel projet avec des élèves de 5-6 ans, j’ai fait plusieurs activités à propos du schéma narratif en trois étapes en utilisant la technique de l’enseignement explicite afin que chaque étape soit la plus concrète possible pour eux. Avec beaucoup de travail, un brin d’humour et du plaisir, je leur ai montré à ma façon toutes les notions de base concernant une histoire.     

Enseignment eplicite

Qu'est-ce que

l'enseignement explicite?

 

Je vais te montrer à ...

 

 

Cette stratégie d’enseignement se distingue par l’importance de la modélisation et de l’insistance en ce qui concerne l’expérience des élèves. Selon Gauthier, Bissonnette et Richard (2013), il y a trois étapes dans un enseignement explicite : la mise en situation, l'expérience d'apprentissage qui se divise en trois étapes également : le modelage, la pratique guidée, la pratique autonome  et, finalement, l'objectivation qui se résument à trois actions concrètes :

 

- Dire signifie expliciter les intentions et les objectifs d’apprentissage visés pour l’élève et pour rendre explicites les connaissances antérieures dont ils peuvent avoir besoin. Cette partie se réfère à la mise en situation.

- Montrer signifie exécuter devant eux et raisonner à voix haute explicitement. Cela fait référence à la modélisation.

- Guider signifie rendre l’explicite implicite dans leur pratique et de donner des rétroactions efficaces. Cela fait référence à la pratique guidée et autonome.

 

Les bénéfices

Un enseignement efficace influence la réussite des élèves. Cela demeure une évidence. Barak Rosenshine a mis en évidence à l’aide de ses recherches empiriques qu’un enseignement explicite comportait de nombreux avantages pour divers types d’élèves de tout âge autant pour ceux qui viennent de milieux défavorisés, pour ceux qui apprennent lentement que pour ceux qui sont performants. D’ailleurs, une importante étude comparative dans neuf pays sur quatre continents a été faite dans divers milieux socioéconomiques où la performance scolaire des élèves est à différents niveaux. (Gauthier, N., Bissonnette, S. et Richard, M, 2013) Cette étude qui se nomme International School Effectiveness Research Project (ISERP) et dirigée par Reynolds et ses collaborateurs a montré que: 

«  Les écoles identifiées comme efficaces ont massivement

recours aux méthodes d'enseignement dites explicites. »

Enseignement magistral                 vs                  Enseignement explicite

L'accent mis sur le schéma narratif

Écrire est une pratique importante pour le développement de l’enfant et pour son adaptation au milieu scolaire. Pour que l’écriture soit adéquate, il est nécessaire de munir les élèves de moyens afin que les mots aient du sens et respectent les normes de la structure du texte établie. En ce sens, le schéma narratif demeure un point de départ essentiel, car il s’agit d’une notion de base pour la cohérence en écriture.

Visuel

L'aspect visuel

L’image parlante

L’utilisation des images au préscolaire est primordiale pour apprendre à reconnaître le schéma narratif de base. Pour commencer, avec mes élèves de cinq ans, je leur ai montré et posé des questions à propos d’images « parlantes » dans lesquelles on peut observer beaucoup d'actions. Le but était de créer des liens entre les causes et les conséquences des actions observées. Par exemple, je demandais aux élèves ce qu’il pouvait arriver au petit garçon si la petite fille le poussait. Grâce au questionnement, les évidences « faisaient surface » et permettait une première approche au développement d'une séquence narrative. L'important était de reconnaître les éléments essentiels d'un récit : le lieu, le temps, les personnages et les événements. Les images ont été prises ici.

Avec ma classe de 2e année, j'ai entrepris l'écriture d'une histoire à partir de trois images représentant respectivement le début, le milieu et la fin. Le but n'était pas d'écrire un chef-d'oeuvre, mais plutôt d'illustrer les raisonnements en action lors d'une situation d'écriture. Devant eux, j'ai montré la posture d'écriture, mes questionnements et les liens que je faisais avec les images. Il était important de faire comprendre aux élèves qu'ils étaient libres d'écrire une histoire tant qu'ils étaient en mesure de justifier leurs idées en ce qui concerne les images. L’image est un outil très important à utiliser, car elle permet d’établir des liens entre les mots et les actions dans l’histoire. De plus, ce genre d’exercice est très bien reçu de la part des élèves qui ont de la difficulté à trouver des idées, car le travail demande ainsi moins d’efforts, de créativité et n’empêche pas non plus les élèves forts de faire preuve d’imagination. Une image vaut mille mots après tout!

Le but est de vivre une expérience d'écriture et non de bien écrire!

 

La lecture

La meilleure façon pour apprendre le schéma narratif en maternelle, c’est de leur lire des histoires. À cet âge, selon les savoirs essentiels du PFEQ, ils doivent être en mesure de reconnaître qu’une histoire se divise en trois parties : un début, un milieu et une fin. Pour ce faire, il est important de leur lire diverses histoires et de leur poser des questions par rapport aux différentes parties. On peut également leur poser des questions simples d'inférence afin qu’ils fassent des liens entre les différents événements de l’histoire. Par exemple : « Pourquoi le petit garçon se met-il de la crème solaire? (Il s’en met parce qu’il veut se protéger du soleil.) » Effectivement, « la lecture interactive consiste à instaurer un dialogue entre l’enseignant et les enfants, leur permettant ainsi de participer activement à la lecture. Le fait de poser des questions avant, pendant et après la lecture permet de développer des stratégies de lecture. » (Raby et Charron, 2010, p. 73) Voici des livres portant sur divers sujets que j'ai présentés à mes élèves.

 

 

 

 

 

 

Lire des histoires aux enfants permet de développer leur intérêt pour la lecture!

 

Les histoires en séquences

L’exercice sur l’histoire à partir de trois images s’applique aux élèves du préscolaire. En effet, pour comprendre qu’une histoire se divise en trois sections, il est recommandé de commencer par des histoires simples de deux à trois images par rapport à ce qu’ils connaissent. Par exemple, une histoire où l'on voit un petit garçon qui monte les escaliers de la glissade et qu’il glisse. S’ils n'en ont jamais fait, il est préférable de modéliser la première histoire.

 

 

 

 

 

«Pour certains élèves, les images des histoires en séquences ne suffisent pas à donner du sens à celles-ci. Même si on leur pose des questions très précises par rapport à ce qu'ils voient sur les images et qu'on leur donne des indices, certains continuent à ne pas placer les histoires dans le bon ordre.»

             

             

              Cette histoire est l'une des premières

                 que nous avons remise en ordre

 

 

Si certains ont de la difficulté à comprendre la séquence logique d’un événement au préscolaire, il est possible de lui faire vivre une histoire en séquences en la mimant ou en la reproduisant tout simplement. Petite anecdote : Avec mes élèves de maternelle, nous avons commencé par manger une pomme avant de reconstituer l’histoire en séquences de la pomme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Le fait de vivre l'histoire a aidé les élèves à reconstituer l'histoire dans le bon ordre. On peut observer une amélioration chez plusieurs d'entre eux. Utiliser les actes en plus des paroles permet de donner du sens au déroulement logique de l'histoire»

 

 

Une histoire sans paroles

Il s’agit d’une activité que l’on peut faire avec des élèves de tous âges. Il existe des livres dans lesquels il n’y a que des images. Les élèves doivent donc composer l’histoire à partir des images qu’ils voient. Je donne quelques suggestions pour que cette activité soit une réussite.

-Faire l’exercice en deux ou trois parties de cinq à dix minutes étayées en différentes étapes. La première étape consisterait à faire un exemple à l’aide d’un autre livre en modélisant ce à quoi je m’attends d’eux. La deuxième étape serait de donner une copie de la page qu’ils vont « lire » pour qu’ils puissent l’observer et qu’ils puissent s'exercer à la raconter à un camarade. Lorsqu’ils viendraient raconter l’histoire, ils se sentiraient moins pris au dépourvu. Une autre possibilité serait de mettre les élèves deux par deux et de leur donner une copie de la page qu’ils vont « lire » ensemble dans le but de coopérer. La coopération permet à l’élève d’apprendre à planifier et de réaliser une action dans un but commun. (PFÉQ, 2006, p. 34)

Liste d’albums sans paroles :

L’écharpe rouge, Anne Villeneuve 

La rumeur de Venise, Albertine 

Dessine!, Bill Thomson 

Quand j’étais petit, Mario Ramos 

Chapeau!, Berner, Rotraut Susanne 

Le voleur de poule, Rodriguez, Béatrice 

La revanche du coq, Rodrigez, Béatrice 

Mon livre! (Polo), Régis Faller 

Et tous les autres Polo de Régis Faller

Lien entre l’image et le texte

Une petite activité intéressante à faire avec les élèves plus jeunes serait de prendre un texte sans images et de leur faire choisir entre trois images distinctes pour savoir laquelle correspond la mieux au texte. Cette activité permet de faire réaliser à l’élève que l’illustration dans une histoire doit avoir un lien avec ce qui est écrit. Un bon site pour travailler cet aspect en ce qui concerne l’histoire est le suivant : tonlivretonhistoire.ca/atelier. Il faut simplement suivre les trois petites étapes simples sur le site pour personnaliser le texte. Sinon, il serait possible de lire un texte et de faire dessiner l’image qui pourrait correspondre par les élèves.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans mon cas, mes élèves de 2e année ont eu à voter pour une douzaine d'images présélectionnées afin d'en choisir trois et cinq sur lesquelles ils jetteraient les bases de leur récit. Toutes les idées sont bonnes dans la mesure où la cohérence est présente. Ici, j'ai démontré devant eux des choix possibles que je faisais afin de bâtir une histoire à partir des images que j'avais en ma possession. Plusieurs images qui donnaient naissance à différentes histoires où une même image pouvait être le début d'une et la fin d'une autre. Avec eux, j'ai composé des histoires en grand groupe pour créer des récits où les éléments visuels devaient être présents à l'écrit. Nous avons mimé des passages. Nous avons parlé comme des chauves-souris pour nous faire une idée de la personnalité de celles-ci. Bref, nous avons eu du plaisir à la composer.

 

Ici, la fille peut porter plusieurs noms et les chauves-souris peuvent être nommées en tant que monstres. Dans tous les cas, il est crucial de montrer l'exemple et de pratiquer ensemble les notions et les gestes requis pour l'écrit comme la prise de décision et la suite des événements possibles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ces productions, une certaine liberté fût accordée aux élèves. Ainsi, la structure de texte diffère, le style est changeant, mais le plaisir est privilégié. En effet, plusieurs mises en scène ont été approfondies par l'enseignant afin de justifier la cohérence des éléments de l'histoire. Vivre le récit provoque des questionnements et c'est l'aspect visuel qui permet à celui-ci d'être accessible. Voyez l'activité ici.

 

 

L’histoire collaborative

Après toutes ces activités, il est possible de créer une histoire collaborative avec nos élèves peu importe leur niveau scolaire. Si un enseignant décidait de réaliser ce projet avec des élèves de maternelle, il serait nécessaire de rappeler qu’au préscolaire, les élèves ont besoin de beaucoup d’accompagnement. Il faut leur proposer des choix et non les « laisser aller seuls », car ils n’ont jamais créé d’histoires. Il faut faire une étape à la fois. Avec mon groupe au préscolaire,  nous avons créé une histoire collaborative. Voici le lien vers mon projet d'intervention en classe (PIC).

 

 

 

 

 

 

 

La modélisation

 

 

L’acte de visualiser

La modélisation est un geste concret, qui peut être démuni d’explications complexes, qui montre la tâche à accomplir ou les gestes à poser. L’objectif de cette pratique repose sur la facilité à comprendre ce qui est demandé. Avec l’arrivée de nouveaux élèves en difficulté d’apprentissage qui peinent à comprendre le sens d’une phrase après l’avoir lu trois fois, les enseignants ont besoin, plus que jamais, de moyens efficaces pour transmettre les connaissances.

 

 

 

Dans cet ordre d’idées, l’enseignement de l’écriture d’un récit passe par la visualisation de celui-ci. Dans le cas d’un groupe de 2e année du 1er cycle, les expériences de vie restreintes de certains élèves peuvent nuire à leur capacité à visualiser ce qu’ils lisent ou écrivent, car il est difficile d’imaginer quelque chose que l’on n'a jamais vu et encore moins quelque chose qu’on n'a jamais lu.

 

Au sein d’une classe, une pratique gagnante que nous avons observée est celle de démontrer, au moyen de l’art dramatique, chacun des moments d’un récit. Il n’est pas nécessaire de prendre toute une période, mais le simple fait de mimer ou de jouer le début d’une histoire ira  «chercher» tous les élèves et les mettra en position de créateur pour la suite des événements. Il est également plus facile de remarquer les incohérences temporelles, car l’aspect visuel du mime met l’élève en contexte et l’aide à réaliser qu’une bonne histoire doit avoir du sens. Par exemple, si une histoire commence avec deux amis qui marchent en forêt, il serait étrange qu’une voiture entre en scène sans avoir mentionné l’existence d’une route.

L’utilisation de la modélisation est essentielle au préscolaire pour présenter les différentes notions de base. À de nombreux moments, je me suis servie de cette technique d’apprentissage. Par exemple, pour améliorer leur motricité globale, nous faisions divers mouvements. Pour qu’ils exécutent les exercices correctement, je prenais le temps de bien les montrer en les faisant moi-même. Un autre exemple, pour apprendre à écrire les différentes lettres, je prenais toujours le temps de bien les écrire à l’aide de sons comme dans le livre ABC Boum! Entre autres, pour montrer à écrire le «i», j’utilisais le son d’une fusée qui décolle.​​ Par ailleurs, pour que la reconstitution d'une histoire ait du sens, nous nous sommes amusés à mimer  celle-ci. 

modélisation

Les résultats

Résultats

Le plaisir de lire

Après avoir fait toutes ces activités, j’ai pu remarquer que plusieurs de mes élèves se sont mis à faire semblant de raconter des histoires aux autres enfants lors des jeux libres. Ils jouaient. Il est essentiel de se rappeler que l’enfant apprend par le jeu et que le jeu doit être quelque chose que l’enfant considère comme un jeu (Bouchard, notes de cours : Le jeu et l’intervention pédagogique, 2015).  D’après les critères de Gillain Mauffette (2009), je peux estimer que mes élèves considéraient « raconter des histoires à mes camarades » comme un jeu. Ce qu’ils faisaient, je ne le leur avais pas exigé, ils l’ont fait spontanément. Ils adoptaient réellement le comportement d’un lecteur en racontant ce qu’ils voyaient. Par ailleurs, certains m’imitaient. Ils reproduisaient ce que j’avais fait lorsque je leur lisais une histoire.

 

 «J'ai pu observer les élèves en train de raconter des histoires à leurs amis lors des jeux libres. Faire toutes ces activités a réellement permis de développer un grand intérêt pour la lecture chez mes élèves. Des parents m'ont même dit que leur enfant leur demandait maintenant de «lire» l'histoire avec eux lorsqu'ils leur en racontent une.»

 

Le plaisir d’écrire

Au fur et à mesure que les exercices d’écriture se succédaient et qu’un accent dynamique était introduit par l’enseignement explicite, les élèves voyaient une forme de plaisir dans l’acte d’écrire. Un ami de la classe avait écrit une histoire drôle? Mimons là! Un mot est difficile à comprendre? Demandons à un élève fort de démontrer sa signification! Une histoire semble ennuyeuse? Transformons là en une histoire intéressante en y ajoutant des détails! Il y a tellement de façons de faire en sorte que l’écriture fasse partie du jeu des élèves. Auprès de jeunes élèves de 2e année qui sont bien souvent à leurs premiers écrits originaux, il est nécessaire « d’amener les récits à la vie ».

Mille et une manière de faire de l'enseignement explicite

Plus

Développer la capacité à faire des liens avec le vécu des élèves

Pour intégrer de la nouvelle matière au savoir des élèves, il faut évidemment faire des liens avec ce que les élèves connaissent. Ainsi, ils se sentent moins perdus, car ils apprennent à partir d’éléments familiers. Par exemple, pour commencer à faire des histoires en séquences au préscolaire, on peut utiliser des petites histoires qui font référence au jeu (la construction d’une tour, habiller une poupée, les jeux extérieurs, etc.) ou à leur routine du matin et du soir à la maison. 

Plaisir rime avec Humour

Si les élèves n’ont pas de plaisir en apprenant, ceux-ci ne développeront pas de motivation. La motivation est un facteur essentiel pour la réussite scolaire des élèves. Il est essentiel de capter l’attention des élèves dès le départ. Cela permet ainsi de créer une certaine curiosité par rapport à la nouvelle notion. Après cela, ce qui reste à faire, c’est la maintenir. Pour conserver cette curiosité, il est possible d’utiliser l’humour. En fait, « Il est attesté qu'un peu d'humour dans la pédagogie facilite l'acquisition des connaissances et rend ce processus moins pénible et plus motivant pour les apprenants ». Présenter l’activité de manière comique, faire des blagues, utiliser des contre-exemples qui n’ont pas de sens pour les faire sourire, tout cela permet d’avoir une bonne en ambiance en classe, de garder une certaine motivation et d’aider à la création du lien entre l’enseignant et ses élèves.  

Dire les choses telles qu’elles sont : expliquer et verbaliser nos actions

En expliquant clairement la raison pour laquelle la tâche qu’ils font est importante, cela permet aux élèves de s’engager plus facilement à celle-ci, car ils y voient l’utilité. « Ainsi, on peut utiliser des exemples ou des mises en situation pour faire comprendre le sens et l’importance d’une tâche. » De plus, verbaliser clairement nos attentes en prenant le temps de bien

décortiquer les consignes.

Médiagraphie

Comité du préscolaire 2012-2013 de la commission scolaires des Découvreurs (2013) Mes défis au préscolaire : Je raconte des histoires séquentielles. Repéré à: http://www.csdecou.qc.ca/coeursvaillants/files/2013/10/Je-raconte-des-histoires-s%C3%A9quentielles.pdf 

Gauthier, N., Bissonnette, S. et Richard, M. (2013) Enseignement explicite et réussite des élèves : La gestion des apprentissages. Repéré à : http://www.formapex.com/telechargementpublic/gauthier2007c.pdf


Les Éditions Passe-Temps. Parlons apprentissages : 3 astuces pour aider les élèves à s’engager à l’école. Repéré à : https://parlonsapprentissage.com/3-astuces-pour-aider-les-eleves-a-sengager-a-lecole/

 

Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. (2006). Programme de formation de l'école québécoise. Québec, Canada.

 

Raby, C. et Charron, A. (2010) Intervenir au préscolaire : pour favoriser le développement global de l’enfant. Anjou, Canada : Les éditions CEC inc.

 

Rouleau, N. et Leblanc, J. ABC BOUM! Méthode d’enseignement multisensoriel de la calligraphie des lettres. Repéré à : http://abcboum.net/

 

Thot Cursus, Formation et culture numérique (2012). Comment utiliser l’humour en classe?. Repéré à : https://cursus.edu/articles/24587#.WtUEAC7wbIX

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